La vérité climatique
On a tendance à croire que l’information scientifique relayée par les medias est contrôlée par l’ensemble de nos spécialistes. Ce qui ressort de l’étude du climat est troublant car les conséquences de l’effet de serre révélé par le GIEC1 sont contestées par plusieurs dizaines de climatologues indépendants.
La théorie du GIEC : l’augmentation du CO2 générée par notre façon de vivre amplifie l’effet de serre. D’où une augmentation de la température aux niveaux des pôles engendrant la fonte de la banquise et une augmentation du niveau des océans. Si le niveau de l’eau augmente de 30 centimètres, on imagine facilement l’effet catastrophique pour certains pays qui ont déjà les pieds dans l’eau. Ces conséquences ont été calculées grâce à des modèles informatiques regroupant toutes les variables planétaires, ce qui pose le problème des mises à niveau des logiciels tellement leur complexité se rapproche de notre système informatique bancaire qui n’a d’ailleurs pas vu venir la crise. En synthèse, le GIEC préconise le développement d’énergies nouvelles moins génératrices de CO2.
Cette nouvelle politique verte va se retrouver amplifiée par nos dirigeants politiques et provoque en 2010, la réunion de Copenhague qui reste l’image même de l’échec des pays occidentaux. Lorsque Jean-Louis Borloo présente à l’Afrique un plan de développement avec des énergies nouvelles, les Africains lui répondent qu’ils sont assez grands pour choisir leur mode de vie. Idem pour les Chinois. En fait la méthode qui consiste à culpabiliser les pays émergeants se retourne contre les pays développés et son mode de consommation effrénée.
En fait de réchauffement climatique, les chiffres montrent que l’hiver 2008-2009 a été comme le précédent froid en France, au Canada, en Sibérie. Les stations de sports d’hiver ont enregistré une excellente saison. La saison 2009-2010 a fait le bonheur des skieurs. La température moyenne de l’océan est stable depuis 2003. De plus la température moyenne du globe diminue depuis 10 ans. En plein été 2008, les éléphants du Kenya pataugeaient dans la neige. D’après de nouveaux modèles informatiques, la terre va se refroidir pour les vingt prochaines années. Prédiction intéressante qui rejoint l’avis d’astronomes hollandais qui étudient les cycles solaires.
Il reste évident que l’Ere industrielle a augmenté le taux de CO2 dans l’atmosphère. Reste que cette augmentation ne prouve en aucun cas, le risque d’inondation de certaines terres, les différentes tempêtes et canicules. Comme le méthane dégagé par nos vaches n’est en aucun cas responsable du changement de climat, le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère ne permet pas d’identifier une réelle nocivité.
Depuis plusieurs années, les satellites mesurent avec une précision du millimètre le niveau de la mer. Les spécialistes assurent que le niveau de celle-ci n’augmente que de 3 mm par an. Ce qui correspond à une augmentation de 36 centimètres par siècle. L’engloutissement des continents n’est pas pour demain. La disparition des iles volcaniques, Tahiti, Bora Bora et beaucoup d’autres est la conséquence d’un phénomène géologique et non climatique. Il est aujourd’hui connu que ces iles s’enfoncent petit à petit.
En fait, le climat de la terre a toujours varié avec ou sans CO2. Le Moyen Age était chaud, suivit d’une période froide (petit âge glaciaire), puis réchauffement cinquante ans après. La terre possède de puissants mécanismes de régulation de la température, c’est la thèse que défend le journaliste météo Laurent Cabrol aussi bien que le climatologue Richard Lindzen.
1) GIEC
Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) le créé en 1988 (sous l’impulsion du G7). Tous les pays membres de ces deux organismes peuvent y participer. Le GIEC est une association de pays : ses membres sont des nations. Ceux qui y siègent sont accrédités par leur gouvernement.